« Moi, Julien » Saison 2 Episode 2 : Bis Repetita Paris SÉveille
MERCREDI 15 AOUT
Dans le lit, mes yeux ont commencé à shabi à la lueur du jour. A ma gauche était allongé Simon. Les stores de la baie vitrée dessinaient des ombres rectilignes sur son corps nu. Il était beau, sur son ventre, un peu de côté, sa jambe gauche repliée, son visage tourné vers la fenêtre si bien que je ne pouvais le voir.
Je me suis relevé sur les coudes pour mieux lobserver. Il dormait paisiblement, son visage détendu. Son dos était sculpté mais pas trop musclé non plus, sa chute de rein me donnait des vertiges et ses jambes écartées mettaient en valeur le galbe de ses fesses imberbes et me laissaient entrevoir sa raie. Cette vision et le souvenir de ma journée dhier qui me revenait maintenant terminèrent de faire ériger mon sexe.
Je me suis collé à lui pour le sortir de ses rêves, lembrassant dans le cou, ma jambe gauche passant au-dessus de sa jambe droite. « Salut » ai-je murmuré à son oreille alors quil émergeait de son sommeil. « Tu as lair en forme » ma-t-il répondu en cambrant ses fesses contre ma virilité. Jai glissé ma main gauche sous son ventre pour venir réveiller son sexe. Peu à peu il prenait une taille respectable alors que je le branlais doucement. Et plus il bandait plus il bougeait lascivement son cul pour le frotter contre ma bite. « Jai envie de toi » lai-je entendu me supplier. En tendant mon bras jai attrapé ce quil fallait sur sa table de nuit tout en restant au chaud entre ses fesses, jai déchiré lemballage du préservatif de mes dents, me suis contorsionné pour enfiler le latex et y déposer un peu de gel.
Puis jai repris ma position sur lui. Ma tête chercheuse sest mise en marche et a trouvé sa cible. Je lai pénétré lentement puis je lai baisé tendrement tout en le branlant. Il poussait des petits cris, je lembrassais dans le cou et parfois il tournait la tête pour que nos langues humides se cherchent. Je ne sais combien de temps cela a duré mais jai senti le plaisir monter en moi et jai décidé de ne pas lutter.
On a pris le petit déjeuner ensemble, dans le plus simple appareil. Cétait jour férié, il ma proposé de rester. Tout était simple avec lui. Cétait tentant mais je ne voulais pas paraitre trop collant. Et puis on se connaissait à peine. Je lui ai dit que je devais passer chez moi et finalement nous avons convenu de se revoir plus tard dans la journée en se donnant rendez-vous vers 16H dans Paris.
Sur le chemin du retour, jai checké mon téléphone. Un sms de Marion hier soir me souhaitant bonne nuit et un message delle ce matin me demandant de la rappeler car elle avait une bonne nouvelle.
Avec Marion, depuis mon départ dHossegor il y a presque deux semaines nous étions restés en contact presque tous les jours. Parfois des appels, parfois juste des sms. Parfois des échanges sérieux, parfois légers. Le nombre de jours passés loin nen avait pas affecté la fréquence, bien au contraire. Et puis pour éviter les non-dits, il avait fallu clarifier notre situation. Cétait important pour elle et pour moi car on faisait le constat commun quon sappréciait et quon avait envie de continuer à se voir. Elle acceptait ma bisexualité et comprenait de fait ce que cela impliquait. Cependant, elle avait peur davoir le sentiment dêtre trompée en permanence. Du coup, et parce quil ny avait pas de raison que cela ne soit que dans un seul sens, nous avions convenu quà ce stade nous navions pas obligation de fidélité mais que nous devions dire à lautre quand nous faisions une rencontre. Cela mallait très bien. Jespère que pour elle aussi.
Jai attendu dêtre arrivé à la maison avant de la rappeler. Elle a décroché tout de suite.
- Coucou Marion
- Coucou Julien, comment ça va ?
- Très bien et toi ?
- Jai une bonne nouvelle
- Oui ?
- Je rentre un jour plus tôt, dès demain
- Cest cool ça ! Pourquoi ?
- Mon ex voulait partir dès vendredi, du coup il veut récupérer les s avant.
- Et vous arriverez à quelle heure demain ?
- En fin daprès-midi je pense, ça va dépendre des bouchons. Et mon ex passera vendredi après-midi les prendre.
- Tu veux quon se voit après ?
- Oui jaimerais bien.
Léger silence
- Tu me manques, ajouta-t-elle
- Toi aussi tu sais tu me manques
- Jai envie de toi
- Ah bon ? Fis-je en feignant létonnement. Envie comment ?
- Très envie
- A ce point-là ?
- Tu nimagines même pas.
Jentendais ses s chahuter derrière. Difficile dapprofondir le sujet.
- Tu as fait quoi hier ? ma-t-elle demandé
- Jai réussi à trouver un petit appart pour moi. Il est très sympa. Jaurais les clés dès demain.
- Cool
- Et ensuite jai passé la soirée avec lagent immobilier
- La soirée ?
- Euhh, oui, et la nuit aussi
- La nuit ? Et cétait bien ?
- Plutôt pas mal oui
- Tu comptes le revoir ?
- Cest prévu oui
- Tu me raconteras ?
- Oui, tout. Comme promis.
On a raccroché un peu plus tard. Jaimais bien notre arrangement avec Marion et quelle le prenne aussi bien. Et si cela devait quand même la toucher, elle ne me le montrait pas.
Javais du temps avant le rendez-vous avec Simon. Jen ai profité pour déjeuner et me reposer. La nuit avait été courte
Jai repris une douche avant de le rejoindre. Prenant exemple sur Simon, jen ai profité pour offrir une coupe dété à mon pubis : jai taillé court à la tondeuse. Jai mis un slip Diesel, un short bleu et un tee-shirt blanc basic et je suis parti.
On sest retrouvé sur les bords de Seine du côté des installations de Paris Plage. On a flâné, on sest posé sur des transats pour discuter, on a bu un verre à une terrasse. Il était intarissable, volubile, curieux. Tout le passionnait. Jétais bien avec lui. Même les silences étaient intéressants. Laprès-midi touchait à sa fin. Il ma demandé ce que je voulais faire.
A peine arrivés chez lui quon sembrassait fiévreusement. Les 3 heures passés ensemble sans pouvoir se toucher nous avait frustré. Simon arracha mes fringues avec impatience, découvrit mon slip dans lequel se tendait mon sexe et le descendit non sans lavoir au préalable caressé et embrassé à travers létoffe. Il eut un sourire satisfait en voyant ma bite dégagée de ses poils gênants et me dit quil aimait bien en me lattrapant pour me branler. Sa bouche lutinait de mon gland à mes couilles, les gobant avec voracité. Je ne voulais pas être en reste, ni jouir trop vite sous les caresses expertes de Simon, je lai alors emmené jusque dans la chambre et poussé sur le lit pour le déshabiller à mon tour. Son polo a valdingué dans la chambre, bientôt rejoint par son pantalon beige en toile et son boxer. Et je me suis penché sur sa queue pour lavaler avec gourmandise, essayant de la prendre le plus profondément possible au fond de ma gorge.
Simon se laissait faire, passant de temps en en temps une main dencouragement dans mes cheveux. Ce soir javais envie de me faire prendre, jai ouvert son tiroir de sa table de chevet, celui où hier il avait pris une capote et du gel. Jai farfouillé dedans, écartant sextoys, cockring et autres joyeusetés. « Ten as des choses là-dedans » rigolais-je, me disant intérieurement quil était de plus en plus parfait ce garçon. Il me répondit par une question. « Tu aimes ? ». « Oui, beaucoup » fut ma réponse tandis que je lui enfilais une capote sur sa bite. Je me tartinais les fesses de gel, me positionnais sur lui et guidais son sexe contre ma rosette. Dans cette position je pouvais contrôler lintromission et tout doucement je poussais sur mes sphincters pour faire rentrer son nud. Par petit à coups, jallais de plus en plus loin jusquà réussir à faire rentrer son gland en entier. Maintenant que la partie la plus large était passée, le reste fut plus facile et progressivement je montais et je descendais sur sa bite, à chaque fois plus profondément, jusquà ce que je tape sur son pubis.
Je me suis écroulé à côté de lui, mon cur battant la chamade, ma tête posée sur son épaule. Je jouais négligemment avec mon index à mélanger mon sperme avec le sien sur son ventre pendant que mes battements reprenaient un rythme normal. Jai vu Simon prendre mon index dans sa main et dun geste gourmand le porter à sa bouche. Cétait une bombe ce mec. Un mélange détonnant entre sensualité et tempérament enflammé, le tout saupoudré dun brin de perversité.
La faim nous tiraillait le ventre. Après une douche rafraichissante, Simon nous a préparé de quoi nous restaurer. Melon, du pata negra qui devait être hors de prix tellement il était bon et un rosé frais pour faire passer le tout. Pendant le repas, je lui ai parlé des chamboulements que ma vie affrontait depuis le début du mois daoût. Cela faisait 15 jours mais cest comme si cétait une éternité. Et en 2 semaines je lui ai dit que javais rencontré une nana formidable, Marion, et fait quelques plans avec des mecs. Je lui également dit que dorénavant je comptais vivre pleinement ma bisexualité sans jamais plus avoir à faire de choix et quavec Marion nous avions décidé de voir si cela pouvait marcher comme ça.
Il ma demandé plus tard si je voulais rester dormir chez lui. Le programme était attirant. Mais en deux secondes de réflexion qui mont paru comme une éternité, mon cerveau a été pris dans une tempête de sentiments contradictoires. Mon cerveau reptilien me disait de rester pour satisfaire mes besoins primaires. Mon cerveau limbique, siège de mes émotions, était totalement perdu entre le plaisir ressenti à passer du temps avec lui, la crainte de mattacher alors que je ne le connaissais à peine et la peur quil ne me considère que comme un one shot, et mon cortex essayait de trier tout cela pour décider de la réponse la plus intelligente possible à lui donner. Je nai pas trouvé mieux que cette réponse. A suivre
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